Note : Le site est actuellement en pleine rénovation. Il n'est plus à jour depuis de nombreux mois et l'élevage a beaucoup changé.

«
 Serpent », ce mot tempétueux qui effraie et repousse, ce mot qui à lui seul rebute et épouvante…
Tant de visages crispés et de cris libérés… Répulsion, crainte, effroi, phobie. C’est le côté mystique mais bien visible et profondément ancré, cette peur tenace et typique, et de surcroît éminente à cette époque où l’on brandit sciences et connaissances. C’est bel et bien une phobie plus qu’une simple crainte justifiée, alimentée par la diligence des informations effrayantes et démesurées, dont les passionnés et experts eux-mêmes ne peuvent refréner ni la puissance imméritée, ni l’influence néfaste et déplorable. Cette fausse science du serpent, animal dont on a fait un simulacre noirci et éclaboussé, totalement bancal, imaginaire et mensonger, pour ne pas dire légendaire et mythique.

Et si la réalité était bien à l’opposé de ces ignominies ? Trop de gens arguent sans savoir, trop croient sans preuves ou arguments réels, et les médias, je ne les mentionnerai jamais suffisamment, n’épargnent pas ces animaux à la triste réputation. L’homme se contente des apparences et des « on dit », et c’est ainsi qu’il détruit ce qui est précieux. Par chance chaque domaine a ses adeptes, et il existe donc des gens capables de creuser pour trouver les pierres précieuses. Apprendre et découvrir, savoir et connaître… Tant d’éléments nécessaires à l’objectivité, permettant de rendre compte que non, tous les serpents ne sont pas venimeux, non les serpents n’étouffent pas les humains, non les serpents ne sont pas sournois et visqueux…

La peur s’envole bien au-delà de ce qu’il y a réellement à craindre, et ne s’attarde pas où elle le devrait. C’est pourquoi l’homme prendrait plus volontiers une jolie petite grenouille de deux centimètres, appartenant au genre des phyllobates, dont deux microgrammes de venin suffiraient à le tuer, plutôt qu’une inoffensive couleuvre dont les rares morsures peinent à faire tomber une goutte de sang. Avec la connaissance on évite cette ruine, avec l’ignorance il nous reste une chance sur deux. Malheureusement nous ne sommes ni à l’un ni à l’autre de ces stades, pas seulement en ce qui concerne les ophidiens qui plus est. Nous sommes au stade préjugés infondés, et courrons donc vers la ruine.

Au fond je ne crois pas qu’on évitera le dernier coup de pelle sur la vipère du jardin qui déstabilisera tout un écosystème, car rien ni personne n’est plus excessif que la bêtise humaine. Car peu averti est celui qui tue de dizaines de coups de pelle l’animal qui, premièrement, va fuir au lieu d’attaquer, deuxièmement ne peut tuer un homme adulte et qui, troisièmement, fait que l’homme est en vie dans ce réseau trophique auquel tous deux appartiennent.
 
Diversité, ubiquité, élégance, furtivité, couleurs… Les ophidiens fascinent quand on gratte les revêches écailles de leur réputation. Tant et si bien que l’élevage de ces merveilles est une de mes plus grandes passions. Laissez-moi vous guider et vous présenter mes protégés, mon expérience, mes ressentis et tant d’autres choses.
 
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présentation.



Femelle juvénile Orthriophis taeniurus friesei (Serpent ratier de Taïwan) scrutant mon doigt.

 



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